Partage d’histoire de deuil: Marine témoigne après la perte de son bébé

Marine a accepté de répondre à nos questions sur son histoire de deuil avec son bébé, et nous l’en remercions grandement! Son histoire est émouvante. Partage-nous la tienne en nous écrivant en MP sur notre compte Instagram @ressort.eu.

Place au témoignage de la perte de son bébé par Marine.

1. Quel deuil vis-tu aujourd’hui et comment te sens-tu en ce début d’été 2025?

Quel deuil vis-tu Marine?

Je réapprends à vivre depuis le décès de mon premier et unique enfant, Victor, en Janvier 2024. Victor est né le 28 Juin 2023, il aurait eu deux ans ce mois-ci.

Une méningite à pneumocoque, d’origine bactérienne, ne lui a laissé aucune chance alors qu’il était vacciné. Il a été pris en charge par le SMUR de Robert Debré, puis au service de réanimation de Necker le 17 Janvier 2024.
Il s’est battu 10 jours, mais il s’est éteint dans mes bras le matin du 27 Janvier, la veille de ses 7 mois.

Témoignage de la perte d'un bébé par Marine, photo à Necker avec son fils

Il a fallu faire face à la colère du manque de considération d’une équipe médicale en première consultation aux urgences pédiatriques, à l’injustice de son décès, au traumastisme de certaines visions, et au manque abyssal de son absence.
Il a fallu faire face à l’indélicatesse des gens, à leur maladresse, à leur gêne, à leur déni, à leur désintérêt.
Il a fallu apprendre à vivre dans un nouveau monde dans lequel nous n’avions plus notre place.
Il a fallu faire face à tant d’autres épreuves dans lesquelles il a fallu trouver des étincelles de vie. Une fausse couche notamment qui nous a replongé dans les ténèbres que l’on tentait de quitter.

Victor est notre trésor, il est notre soleil. Il brille pour nous, et en nous. Son rire résonne, son regard subsiste, sa douceur nous enseigne.

Témoignage de Marine, photo de famille

Comment te sens-tu en ce début d’été 2025?

En ce début d’été, et notamment en ce mois de Juin, qui est son mois, je m’en sors plutôt bien.

Depuis Janvier 2024, j’ai mis beaucoup de choses en place pour me sentir mieux et pour me protéger de moi-même et des autres. Je me rends compte aujourd’hui que ça n’a pas été vain. J’accueille les bas, et je chéris les hauts.
J’ai eu raison de m’écouter, de vivre mes émotions, de parler de ce que nous avons vécu, de parler de Victor, d’avancer à mon rythme, de me protéger.

En ce mois de Juin, je me sens plutôt bien parce que je suis fière du chemin parcouru. J’arrive à voir de la lumière même dans les moments les plus sombres. Lorsque je dois faire face au vide insondable de son absence, je m’accroche à ce qui est beau ou à ce qui l’a été.
En ce mois de Juin, je me sens plutôt bien parce qu’avec Quentin, mon conjoint, nous avons des projets et nous avons de l’espoir pour les mois et les années à venir. Nous nous accrochons à la vie pour réussir à retrouver un peu de douceur entre nous, et si un jour la chance nous sourit, à accueillir un deuxième enfant.
Nous avançons vers le meilleur, puisque nous avons déjà connu le pire.

Quoi répondre à la question « ça va? »?

Je réponds rarement à la question «ca va?» devenue beaucoup trop banale et impersonnelle dans mon monde à moi.
Dans mon nouveau monde, chaque mot, chaque geste compte. Je remercie ceux qui se sont renseignés sur ce qui a du sens pour nous, parents endeuillés, qui y font attention et qui donnent de l’importance à ce qui est essentiel pour nous.

En ce mois de Juin, je me sens plutôt bien.
J’appréhende le 28 Juin, mais je sais où je serai. Juste à ses côtés.

2. Quels sont les choses ou les souvenirs qui t’apportent le plus de réconfort en pensant à ton proche parti trop tôt?

Témoigner

J’ai écrit un témoignage en Juin 2024 pour que son histoire ne soit pas oubliée. Ca a fait partie de ma thérapie. Je voulais que son histoire marque, que les symptômes soient connus du plus grand nombre, pour éviter à d’autres de vivre cette tragédie.

Dans ce témoignage, j’ai écrit «Il commençait tout juste à vouloir apprendre à manger seul, il s’est tenu debout lors de notre dernier week-end tous les trois. Il nous régalait de tous ses éclats de rire. Il nous imitait avec des bruits de bouche parfaitement contrôlés. Il avait cette douceur dans le regard ou ce trait d’humour pour apaiser un moment désagréable. Une petite main posée sur la joue ou un joli rictus en pleine nuit pour nous faire accepter son insomnie.
Il adorait être dehors. Il passait ses balades le nez en l’air et les yeux vers le ciel. Il adorait regarder les nuages et observer les arbres. Il aimait feuilleter ses livres et écouter de la musique. Il adorait le moment du bain, et se réjouissait de pouvoir y ajouter un assaisonnement personnalisé tout particulier. Il était drôle.»

Victor a ouvert une porte en moi.

Témoignage de Marine dans Bliss Stories

Quel parent voudrait survivre à son enfant ?

J’aurais aimé que la fin soit différente. Mais je revivrais cette vie 100 fois, si chaque année j’avais la joie de partager 7 mois de douceur, de joie, de rire avec lui.
Si le décès de Victor permet de sauver ne serait-ce qu’une vie, alors il ne sera pas vain.

Chacun a ses croyances, j’ai les miennes qui me permettent d’appréhender notre histoire autrement.

Sensibiliser

Pour le reste, la sensibilisation est la clé.
Léa, maman de Louise, survivante d’une méningite à pneumocoque contractée à ses 5 mois, a créé une association @grandir_avec_louise.
Elle relate chaque avancée et chaque progrès de Louise, atteinte de paralysie cérébrale avec épilepsie, et sensibilise aux méningites. Je vois la beauté dans chaque réussite, et la dureté de ce combat quotidien.

Lever les tabous sur la mort et la maladie

La mort et la maladie sont un sujet tabou dans notre société. Mais elles ne le sont plus quand on les côtoie de près.

Je sais que je peux déranger parce que je parle sans détour de mon fils, de son existence aussi courte soit-elle, des méningites, des symptômes. Pas parce que j’ai un attrait particulier pour la mort, mais parce que pour moi, et encore plus maintenant, la santé est ce qu’il y a de plus précieux. Alors je veux la préserver, et face à elle, le savoir c’est le pouvoir.

Les méningites (car oui il y en a plusieurs) sont des maladies malheureusement encore méconnues. Les cas sont rares, heureusement, mais encore bien trop nombreux. Il y a évidemment des vaccins et c’est une très belle avancée.
Mais il y a encore du chemin parce qu’ils ne protègent pas de toutes les souches.
Il y a du chemin pour nous tous, parents, proches, amis, mais aussi pour les médecins. Ce sont des maladies souvent mal diagnostiquées, comme pour Victor, et dont l’évolution peut être tragique.
Victor est ma force. Il est ma thérapie, tout comme ce combat contre cette maladie.

3. Y-a-t-il des personnes, des activités ou des pratiques qui t’ont particulièrement aidé à traverser cette période?

Tout d’abord il y a des personnes.

Quentin

Quentin d’abord, sans qui je ne serais sans doute pas là aujourd’hui.
Les premiers instants ont été chaotiques. Les moments que nous avons vécus depuis la prise en charge de Victor et après son décès nous ont marqués au fer rouge. Chacun différemment. Quentin avait une fureur de vivre à tout prix, et moi je me débattais contre l’envie de rejoindre Victor. Nous ne nous comprenions plus alors que notre monde commun s’effondrait. Nous avons même évoqué une séparation. Puis nous avons purgé tout ce que nous avions à dire, à reprocher à l’un et l’autre, à hurler notre colère, notre haine.
Nous avons discuté, beaucoup, longtemps. Nous nous sommes promis de respecter l’espace et les besoins de l’autre. Nous avons deux personnalités bien différentes, mais souvent complémentaires. Ca a été un exercice difficile, mais nous sommes toujours ensemble, soudés, et nous avançons tous les deux.

Le cercle proche

Très naturellement, un cercle proche et restreint s’est formé autour de nous lors de l’hospitalisation de Victor. Mes parents, ma petite soeur Mathilde, Vanessa (ma meilleure amie), Céline (celle de Quentin), Thibault (un des frères de Quentin) étaient là. Certains depuis le début et ce jusqu’à la fin, d’autres quand la situation a commencé à
devenir critique. Eux ne nous ont jamais lâchés. Ils ont vécu le pire avec nous et n’ont jamais flanché pour nous. Nous sentions que nous étions devenus leur priorité.

Chaque attention, chaque présence à Necker, même furtive, a été un soutien puissant.

Je suis fleuriste. Il était inconcevable pour moi que Victor ne soit pas accompagné de fleurs. Mes amies Rose, Chloé et Victoire, fleuristes elles aussi, ont mis tout en oeuvre pendant plusieurs jours pour répondre à cette demande.
Alors, le jour de sa célébration, Victor était entouré et recouvert de fleurs, par milliers. Le choeur de l’église était multicolore, Victor en son coeur. Elles ont apporté de la beauté dans l’obscurité glaçante et la laideur indicible de la perte de mon fils. Elles ne m’ont pas lâchée, ont avancé à mon rythme, m’ont accueillie dans les moments les plus durs de ma vie.
Un an après, sans rien attendre de moi et alors que j’étais à l’autre bout du monde, elles sont allées fleurir sa tombe comme pour le célébrer. Ces amies-là ont été un magnifique cadeau de cette vie.

Mes parents, ma soeur, et quelques amis continuent aussi de la fleurir. Ils ne le font sans doute pas pour Victor, mais plutôt pour moi. Ils savent que ça apaise une part de moi.

Les épaules précieuses

Il y a aussi certaines épaules qui ont été précieuses accueillant chaque larme, chaque sanglot, chaque peur, chaque colère, chaque doute, chaque sourire, chaque rire, sans jugement, sans attente. Ces oreilles attentives, curieuses et courageuses qui ont compris mon besoin viscéral, vital de parler de Victor, et pour qui il était inconcevable de
mettre un voile sur notre histoire.
Il y a eu des gestes, sans doute futiles pour beaucoup, mais qui à mon échelle ont été de vraies preuves d’amour pour Victor et pour moi. Comme ce soin pour prendre soin de mon corps épuisé. Comme ces illustrations tristes, mais belles. Comme ces bijoux remplis de sens. Comme ces statuettes qui nous protègent. Comme ce V émaillé fait avec douceur.

L’écriture et les lectures

J’écris beaucoup. Pour témoigner, pour me souvenir, mais aussi pour guérir.

J’ai beaucoup lu. Des récits de femmes ayant perdu un enfant (Anne Dauphine Julliand, Lolita Chammah, Nadège Erika) ou un mari (Joan Didion), des ouvrages sur le deuil (Christophe André, Christophe Fauré), des ouvrages s’intéressant à l’après vie (Stéphane Allix), des romans de voyages au-delà de la mort ou des récits initiatiques (Bernard Werber, James Redfield), les grands thèmes de la méditation (Sénèque, le Dalaï Lama).
Chaque lecture m’a permis de comprendre, d’appréhender, d’accueillir et de respecter ma douleur pour dessiner mon propre chemin de deuil.

La nature

La nature m’a aussi réconciliée avec la vie. Les fleurs évidemment, mais les voyages également.

Avec Quentin, nous avons voyagé plusieurs fois depuis le décès de Victor.
D’abord pour se sauver, pour survivre. Nous sommes partis au Japon en Mars 2024, aidés par une cagnotte que nos amis et nos familles nous ont offerte. Nous avions besoin de fuir, de nous retrouver, d’être dépaysés. Ce voyage nous a permis de croire en l’avenir, bien que terni.
Puis pour se protéger. Comme en Décembre 2024 où nous avons dû faire face à l’insouciance des gens pour les fêtes de fin d’année. La vie reprenait, c’est bien normal. Mais la perte d’un enfant isole, encore plus dans ce genre de moments qui n’ont plus aucun sens. Alors nous sommes partis tous les deux, pas loin cette fois-ci, mais en retrait du tumulte de Noël et du Nouvel an.

Et enfin pour célébrer. Avec Quentin, nous nous sommes promis, entre le 16 Janvier (jour où j’ai emmené Victor aux urgences pédiatriques) et le 02 Février (jour de son inhumation) de chaque année, de célébrer Victor à travers un voyage.

Cette année nous sommes allés à Oman. Nous y avons découvert une nature brute d’une beauté inoubliable,
un pays rempli de contrastes.

Puis il y a eu la Corée.

Victor est là dans chaque voyage. Avec nous.
Dans chaque brise, dans chaque fleur, dans chaque coucher et lever de soleil.

Témoignage de la perte d'un bébé par Marine, paysages

Cette tragédie m’a retiré mon essentiel et m’a obligée à retrouver le sens même de la vie. Elle m’a appris à apprécier l’ordinaire et a porté mon attention sur ce que le monde a de plus beau.

Pour le reste, je le laisse de côté.

4. Y-a-t-il des moments particuliers où tu sens encore la présence ou l’influence de la personne dans ta vie quotidienne?

La vie avec Victor était douce, simple, heureuse. Son regard a marqué les esprits, les nôtres encore plus. Quand je sais que j’en suis capable, je fais défiler les photos de lui. Je me surprends à sourire et à rire devant une vidéo de lui.
Il était drôle.

Je lui parle souvent, et je m’attache à être receptive au moindre signe, à la moindre sensation.
Un V dans les nuages, sa date qui se présente à moi alors que je le pleure, une des musiques de la célébration qui passe dans un lieu insolite, un oiseau qui se pose alors que je l’ai demandé, une lumière qui se met à clignoter sans raison, une nuée de coccinelles, un rayon de soleil…

La mort d’un enfant nous ouvre une voie/voix.

Témoignage de la perte d'un bébé par Marine, signes

Certains êtres sont de véritables soleils. Leur simple présence illumine la vie et réchauffe le coeur profondément.
Ils possèdent quelque chose de rayonnant. À travers la douceur de leur regard, à travers un sourire ou une bonne humeur inépuisable, on peut ressentir leur bienveillance, leur sensibilité, leur capacité à offrir sans compter. Quand on a la chance de partager du temps avec ces êtres, l’énergie se renouvelle.

Victor est de ces êtres.

J’ai eu la chance d’être sa maman dans cette vie. Victor m’enseigne et me guide par ce qu’il a été, par ce qu’il a vécu et par ce qu’il m’apporte encore aujourd’hui.

5. Comment la perte que tu as vécue a-t-elle influencé ta vision de la vie ou de tes relations?

Croyances

J’ai grandi auprès de parents athés, eux-mêmes issus de familles catholiques. Ils ont toujours été ouverts à mes propres croyances. Bien que parfois farfelues dans ce monde si terre à terre.
Je me suis toujours sentie plus proche du Bouddhisme, respecter la vie sous toutes ses formes. Le décès de Victor a nourri mes croyances. Ses manifestations les ont affinées.
Le voyage au Japon m’a permis de me recueillir dans des temples et de trouver un semblant de paix intérieure. Leur douceur de vie et le respect des autres ont renforcé mes besoins et mes envies, et la manière dont je vois la vie et veux la vivre.

Thérapeutes et « messagers »

J’ai rencontré des «messagers» qui m’ont permis d’apaiser mon coeur à travers des messages de Victor, des énergéticiens et des thérapeutes qui m’ont permis de prendre soin de mon corps.

J’ai tout de suite voulu être prise en charge par une psychologue spécialisée dans le deuil périnatal. Elle m’accompagne toujours et m’aide beaucoup à appréhender l’avenir.

Kintsugi

Au Japon, je me suis identifiée à un kintsugi. Une céramique brisée, mais réparée à la poudre d’or. Mon Victor, mon or. Ceux qui ont voulu m’accompagner à panser mes plaies, à réapprendre à vivre, à prendre soin de moi et de mon histoire ont trouvé leur place.

Son propre bien-être

J’ai appris à me prioriser. Ou à être intransigeante comme certains le diraient.
J’ai eu besoin de restreindre mon cercle, après des maladresses, de la bêtise, ou des comportements toxiques.
J’ai repoussé ceux qui trouvaient des excuses à leur absence, parfois en essayant de m’en faire porter la responsabilité. J’ai repoussé ceux qui m’ordonnaient de dissimuler ma peine, de ne pas vivre ma douleur, d’être normale coûte que coûte, de faire semblant.
J’ai essayé au début de proposer aux gens la version qu’ils voulaient de moi, mais ça me faisait trop de mal. Alors j’ai arrêté d’essayer et j’ai sélectionné.
J’ai appris à dire quand quelque chose me blesse et à ne plus prendre sur moi pour ne pas déranger.

J’étais celle qui devait survivre, avec mes blessures.
Je m’entoure d’évidences. Je n’ai plus eu de temps ou d’énergie à perdre avec des situations ou des personnalités qui ne me conviennent plus.

J’ai appris à ne plus négocier mon bien-être.

Les autres

Personne ne peut comprendre ce que je vis, ce par quoi je suis passée, ce que j’ai dû affronter. La force, le courage et la résilience qu’il a fallu mettre en place pour être encore là aujourd’hui. Rien de tout cela n’est normal pourtant.

Mais surtout personne ne veut vivre ce que j’ai vécu.

Alors un jour j’ai compris que je n’avais pas à m’expliquer ou à m’excuser de me protéger. J’ai continué à avancer comme je le voulais. J’ai eu besoin de calme, de solitude, de douceur, de lenteur. Et si quelque chose devient compliqué, je l’éloigne.

Aujourd’hui, je peux dire que j’ai bien fait. Parfois, il faut juste arrêter pour enfin être en paix.

Victor

Aucun amour n’est plus fort que celui que l’on met au monde. Victor ne reviendra jamais, pas comme je l’ai connu.

Il est là, partout, sauf dans mes bras. Il a changé mon regard sur le monde, sur la vie.

Victor m’a choisie pour être sa maman dans cette vie.

Ma force c’est lui.

Symptômes des méningites

Il tenait à coeur à Marine de rappeler les symptômes des méningites.

Les symptômes qui peuvent alerter chez les tous petits :

  • Vomissements importants en jet
  • Fièvre importante
  • Somnolence
  • Visage inexpressif
  • Regard figé
  • Gémissements
  • Comportement inhabituel
  • Hypersensibilité articulaire
  • Teint inhabituellement pâle, presque jaune
  • Fontanelle gonflée
  • Apathique, sans tonus
  • Raideur dans la nuque
  • Eruptions cutanées (taches rouges ou bleues)
  • Manque d’appétit

Pour les enfants plus âgés, ou les adultes, il y a également :

  • Maux de tête violents
  • Hypersensibilité à la lumière

Pour en savoir plus sur l’association Grandir avec Louise

Marine souhaitait également mettre en avant l’association créée par Léa pour sa fille Louise: Grandit avec Louise que tu peux retrouver sur Instagram: @grandir_avec_louise.

Merci beaucoup Marine pour ce témoignage

Le témoignage de Marine sur la perte de son bébé t’a ému?

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